Hello tout le monde!
Aujourd’hui, j’ai choisi de vous raconter l’histoire de la cicatrice que vous apercevez sur mon bras droit, sous mon bracelet. Voyez-vous, pour moi, il est important de sortir parfois de cet univers feutré, molletonné, ouaté et totalement idyllique des blogs mode. Dans ce monde, tout semble beau, parfait, presqu’irréel. Dans mon monde, la vie est celle d’une jeune femme lambda, avec ses déboires et ses moments de bonheur. À chaque jour sa nouvelle surprise. On ne sait jamais ce que cette espiègle de vie va encore inventer. Et bien, j’ai eu ma réponse un jour de pluie en rentrant du boulot.
À la pause déjeuner, j’effectuais à pieds mon trajet habituel pour regagner la maison durant le quel je grignote mes biscuits Prince de Lu que je garde jalousement dans mon sac à main. Sur le chemin, j’étais, comme d’habitude, trop occupée à choisir la façon dont j’allais me délecter de mes gâteaux préférés, au lieu de me concentrer sur mon itinéraire. J’étais obsédée par un lourd dilemme : devrais-je grignoter le pourtour de mon biscuit avant d’entamer son cœur chocolaté ou devrais-je l’ouvrir en deux puis lécher le chocolat sur chacune des deux parties du biscuit et les manger ensuite ; le temps de venir à bout de ce choix cornélien, je glissai avec violence sur les grilles métalliques mouillées du petit ponton que j’ai l’habitude de traverser. Je m’ étalai de tout mon corps comme une crotte de pigeon sur un crâne chauve. Je gisais de tout mon poids de mangeuse de Prince de Lu sur la ferraille humide. Etant donné que j’ai une réputation à tenir, mon premier réflexe fut de jeter aussitôt un coup d’œil panoramique autour de moi afin d’être sûre que personne n’avait assisté à ma chute vertigineuse. Ensuite je palpai ma poche pour vérifier que mes Prince de Lu étaient saints et saufs, puis je me relevai à la vitesse de l’éclair en manquant de me casser la figure à nouveau.
En racontant ma mésaventure de la journée à mon mari, sa première réaction fut de pouffer de rire en gloussant comme une poule, les deux mains jointes sur sa bouche. Après un long moment intense en moqueries et riche en noms d’oiseaux en tout genre tels que « nullos » « nulle » « mémé » et j’en passe, j’ai quand même eu droit à un petit Yaco* consolateur.
Bref, voyons le côté positif des choses. Tout d’abord, j’ai eu beaucoup de bol car j’aurais pu me faire bien plus mal que ça. Et puis cette cicatrice (d’1 millimètre) est une énième preuve de mon statut de guerrière qui renaît toujours de ses cendres dans ce monde de brut jonché d’obstacles. CQFD
Concernant ce look, vous l’aurez compris, la seule chose à retenir c’est que l’on peut être chic en bomber!
Enfin, vous remarquerez qu’i il y a eu une évolution au niveau de l’appareil photo :). Ça devient sérieux tout ça!

La fameuse cicatrice

Selfie avec mon photographe bénévole
Jupe et sac: Zara
Top, collier et bracelet : La Halle
Shoes: New look, super confortables
Bomber: Camaieu
Lunettes de soleil adaptée à ma vue: je les aime bien car elles sont classiques, indémodables et elles ont surtout un petit côté mémé bourgeoise que j’adore.
Yaco* : expression ivoirienne qui exprime la compassion. On l’utilise à toutes les sauces; pour un décès, une rupture, un échec, une chute etc
À bientôt!
Sharmela
Bonne continuation ma chérie.
Il est bien écrit, j’adoree. 😍😉😊
Et yaco pour ta blessure 😂
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