Pour rien au monde j’échangerai mon beau teint noir, nacré comme celui des pêcheurs d’Assinie, irisé comme les écailles des poissons qui veillent sur l’Atlantique.
Il porte l’histoire et la résilience des deux êtres qui m’ont ouvert les portes du monde, il a la couleur du sein qui m’a nourrie et la dévotion des âmes qui m’ont donné les clefs pour conquérir la vie. Pour rien au monde j’échangerai mon beau teint noir café torréfié, aux teintes satinées du miel suave de Boundiali, aux reflets ambrés de l’or du karité. Il est dense comme le sable chaud de Grand-Bassam, il est incandescent comme Abidjan la nuit…

Pour qualifier mon teint noir, je pense à tout ce qui me fait rêver, aux décors paradisiaques , aux encas savoureux, aux personnes que j’admire… C’est d’ailleurs valable pour chaque partie de mon enveloppe charnelle et c’est un bon moyen de s’apprécier tel qu’on est en s’affranchissant d’un certain idéal ou d’une réalité subjective qui au fond n’appartient qu’au regard d’autrui! Si vous avez d’autres techniques de self love je suis preneuse ;)!
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Robe: Shein
Souliers: Bobbies
A bientôt!