Je m’intéresse à la cause des femmes depuis un an et demi environ. Depuis plus longtemps en fait, sauf que je n’avais pas suffisamment de connaissances sur le sujet pour structurer ma pensée. Et plus je m’implique, plus je remarque que tenter de venir à bout de cette spirale inégalitaire n’est pas sans conséquences pour celles qui libèrent la parole.
Quand j’ai commencé à donné mon opinion et à réclamer les droits que je mérite, je m’attendais aux commentaires habituels d’une extrême violence d’inconnus hargneux, au classique mansplaining* mais surtout pas à ce que certains propos véhéments puisse aussi émaner de personnes de mon entourage que je considère. J’avoue que cela m’a fait un choc.
C’est ainsi que j’ai réellement pris la mesure du caractère subversif de cette cause et de sa nécessité. Elle dérange car elle bouscule, comme toutes les luttes, des standards bien établies qui gangrènent les pans de notre structure sociale et profitent plus à certains qu’à d’autres. Beaucoup la rejettent ou la craignent parce qu’ils sentent leur équilibre se fragiliser et réalisent que les valeurs fondées sur le patriarcat ne sont pas immuables surtout si elles sont préjudiciables.
Cette prise de conscience m’a également permis d’intégrer le fait que l’hostilité d’autrui ne constitue pas le véritable frein à l’avancement des choses. Le seul obstacle contre lequel il faut lutter si l’on veut rester fidèle à ses engagements et les concrétiser, c’est l’autocensure.
Mansplaining : propension des hommes à vouloir éclairer les femmes sur leur vie de femmes sur un ton condescendant ou paternaliste. Situation ou un homme t’explique ce que l’autrice veut dire alors que l’autrice c’est toi 🙂
Avant que je te dise où acheter ce que je porte, n’oublie pas de t’abonner pour ne rien rater!
Collants à paillettes: Calzedonia
Veste: Zara
Sac: Gerard Darel
Jupe: Mango
Bottes: UGG
A bientôt♥